• Deux organes à risque.

    Si le cancer du testicule est celui de la prostate sont spécifiquement masculins, le premier survient chez les hommes jeunes et le second autour de 70 ans le plus souvent. Les femmes ont "leurs" cancers-du sein, du corps ou du col de l'utérus et des ovaires-et les hommes, les cancers du testicule et de la prostate.



    Deux cancers bien différents par leur fréquence, l'âge de leur apparition ainsi que leur gravité. Cancer du testicule: Avec 2300 cas enregistrés en 2015, en France, c'est un cancer rare. Mais il représente tout de même près d'un tiers des cancers de l'homme jeune ( de 15 à 35 ans) et il est en forte augmentation dans les pays occidentaux.



    Sans doute à cause de l'usage de pesticides et de perturbateurs endocriniens. Il peut être découvert de manière fortuite, par exemple lors d'un examen d'échographie réalisé pour un problème de fertilité. Mais dans la grande majorité des cas, c'est une masse palpable ou une augmentation soudaine du testicule qui alerte.




    Cancer de la prostate. Le plus fréquent en raison du vieillissement de la population, le cancer de la prostate-une glande grosse comme une châtaigne situées sous la vessie-est le plus fréquent en France. Avec 54000 cas par an. La plupart du temps, il évolue peu et reste longtemps localisé avant d'essaimer dans l'organisme.



    Une " surveillance active" est donc souvent suffisante. Maus vaut cependant ne pas penser que le besoin d'uriner et des jets d'urine faible-dus à l'augmentation de volume de la prostate-sont toujours liées au vieillissement. C'est  très souvent le cas et on parle alors d'adénome de la prostate ( ou hypertrophie bénigne de la prostate). Mais comme les symptômes sont les mêmes quand le cancer commence à évoluer, il faut consulter au cas ou.



    Et, même sans ressentir de symptômes, se faire suivre régulièrement à partir de 50-55 ans. A l'aide d'un dosage sanguin du PSA ( antigène prostatique spécifique), une substance produite par la prostate. Et d'un toucher rectal réalisé par un médecin qui permet de palper la glande et de vérifier son volume.



    Si la surface est irrégulière, indique des nodules ou si sa consistance est dure, le médecin suspecte un cancer mais rassure. En 25 ans, le taux de guérison s'est en effet amélioré grâce aux progrès de la chirurgie, de la radiothérapie, de la chimiothérapie et de l'hormonothérapie.

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