• Les Enfants et leurs bobos intimes....

    ça gratte, ça brûle...les fillettes, comme les garçons, peuvent avoir des petits soucis, à soigner sans délai. Sensation de brûlure, rougeurs, démangeaisons...

    Quand une petite fille se plaint au niveau de son " sexe", c'est fréquemment à cause d'une vulvite. L'infection, bénigne, est assez courante, surtout entre l'âge de  trois et six ans. Et elle est souvent récidivante. Pour des raisons anatomiques, tout d'abord: la proximité de la vulve et de l'anus favorise la transmission des bactéries. La muqueuse vulvaire, qui ne produit pas encore d'estrogènes, a peu de moyens de défenses contre les infections. La flore vaginale n'est pas en place et ne peut donc assurer son rôle protecteur.

    Enfin l'absence de pilosité fait qu'il n'existe aucun barrage contre les germes. S'ajoutent ensuite d'autres facteurs irritants: le sable en été, par exemple, mais aussi et surtout le maintien d'une humidité qui permet la prolifération de germes. C'est souvent le cas quand les petites filles ne veulent pas aller aux toilettes à l'école et se retiennent. Résultats: des fuites, mêmes légères, peuvent faire le lit d'infections.

    Une bonne toilette intime , dès le plus jeune âge. Pour éviter les irritations, il faut donc insister auprès de l'enfant, qui ne doit pas se retenir de faire pipi pendant des heures. Ensuite, on l'accompagne dans son autonomie en lui montrant les bons gestes pour s'essuyer:

    objectif zéro humidité dans la culotte ( de préférence en coton), et bien aller d'avant en arrière avec le papier. Si elles sont pratiques quand on voyage, mieux vaut éviter l'utilisation de lingettes au quotidien. Côté toilette intime, on adopte un savon neutre ( sans parfum ni colorant). On se lave à la main-pas au gant-une fois par jour, éventuellement deux fois en cas d'irritations ( ou quand on est malade, diarrhée ...)
     

    On soulage la douleur.Oui, une vulvite, c'est douloureux! On va voir le pharmacien, ou mieux, le médecin. On peut soulager en faisant une toilette avec un savon spécifique enfant ( antiseptique)  et en cas de récidive, le médecin ou pédiatre...pourra prescrire un traitement contre les oxyures, des parasites intestinaux, souvent associés.  Les prélèvements vulvaires ne sont pas systématiques.

    Quand à la prescription d'antibiotiques, elle est rare ( seulement en cas de vaginite associée). Ces infections intimes passent d'elles mêmes autour de huit ans, avec la croissance de la région pelvienne et de meilleurs réflexes d'hygiène. Si la fillette est sujette aux vulvites dans l'enfance, elle ne sera pas plus exposée aux infections intimes de l'âge adulte ( cystites, mycoses, etc...).


    Les garçons aussi.Les petits garçons peuvent faire des infections du prépuce ( posthite) et, ou, du gland ( balanites). Ces infections sont souvent bénignes et guérissent en quelques jours avec des soins locaux. On utilise des antiseptiques de type chlorhexidine, en évitant si possible le Dakin, trop agressif sur les muqueuses et qui aggrave souvent les douleurs et les irritations.

    Ces balanites permettent parfois aux adhérences de disparaître spontanément. Il faut surtout dédramatiser la situation et expliquer le bon geste de décalottage à l'enfant, dès l'âge de trois ans, pour découvrir le gland de façon à le nettoyer correctement... sans oublier de recalotter après.Mais le mieux, comme pour les petites filles , quand il s'agit de donner des soins intimes, d'aller consulter son médecin.
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