• La sclérose Latéral amyotrophique est une maladie neurodégénérative, handicapante, qui évolue progressivement. Stephen Hawking, astrophysicien Britanique, fut l'un des plus célèbres malades atteint de SLA.
    En France, on dénombre 1,5 cas pour 100000 habitants, soit près de 1000 par an. La maladie affecte plus d'hommes que de femmes. L'âge moyen de début se situe entre 50 et 70 ans, mais il peut être plus jeune.
    La cause de la maladie reste encore inconnue. Elle est probablement multifactorielle, faisant intervenir des éléments environnementaux ( alimentaires) et génétiques. Dans 5 à 10 % des cas, la SLA est familiale.
    Les symptômes de la SLA découlent de la dégénérescence des neurones moteurs qui commandent les muscles volontaires ( par opposition aux muscles qui ne peuvent être contrôlés par la volonté, comme le muscle cardiaque).

    La forme spinale ( deux tiers des cas), liée à l'atteinte initiale des motoneurones de la moelle épinière, entraîne des troubles de la motricité des membres supérieurs ( manque de coordination, de précision des mains) ou inférieurs ( gêne à la marche, troubles de l'équilibre, chutes...) La fonte musculaire ( amyotrophie) survient plus ou moins rapidement.


    La forme bulbaire, liée à l'atteinte initiale des motoneurones situés dans le bulbe rachidien, provoque des troubles de la parole ( problème d'articulation, voix rauque, faible ou nasillarde) et de la déglutition ( difficultés à mâcher, fausses routes). Elle est plus fréquente chez la femme.
    Ces deux formes peuvent se succéder ou se développer simultanément.
     
    Les fonctions intellectuelles et sensorielles ne sont pas touchées: la personne reste lucide tout au long de la maladie. D'autres symptômes sont fréquents: fatigue, constipation, amaigrissement, œdème, troubles du sommeil...L'évolution est très variable d'un malade à l'autre, sur des années.
    Dans tous les cas, les muscles de la respiration finissent par être touchés, engendrant une insuffisance respiratoire qui peut entraîner le décès.

    Il n'existe pas de traitement curatif. Un médicament ( Riluzole) permet de retarder l'évolution. D'autres médicaments sont indiqués pour soulager les autres symptômes tels que les crampes, les secousses ou contractions involontaires des muscles, la dépression... La rééducation kinésithérapie et orthophonique aide les malades à conserver leur autonomie le plus longtemps possible.
     
    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  • Ces deux maladies évoquent des plantes se caractérisent par des amas blanchâtres sur les muqueuses de la bouche et de la langue,mais sont bien différentes.
    Le muguet est dû à la prolifération anormale d'un champignon présent naturellement dans l'organisme: Cadida albicans, d'ou son autre nom de candidose buccale.

    Il est assez fréquent chez les bébés dont le système immunitaire n'est pas encore bien développé mais aussi chez les personnes fragilisées par une maladie ( le diabète) par l'âge,ou dont les défenses immunitaires sont affaiblis par un traitement anticancéreux ou anti VIH.


    Les antibiotiques favorisent aussi cette infection car ils déséquilibrent la flore locale. Pour éviter que le muguet ne se propage et ne contamine l'appareil digestif, il doit être traité par des antifongiques par voie locale ou orale.


    Le Lichen buccal, dont les dépôts évoquent des feuilles de fougères, est une dermatose inflammatoire non contagieuse mais souvent récidivante.
    Si le stress et une baisse des défenses naturelles jouent un rôle, c'est souvent la conséquence de prothèses traumatiques ou d'amalgames dentaires métalliques.


    Il est la plupart du temps bénin,mais mieux vaut consulter rapidement car, faute d'un traitement adapté-de la cortisone en bain de bouche ou en comprimés et d'une surveillance régulière, il peut dégénérer en cancer.

    C'est assez rare mais le tabagisme augmente le risque. En tous les cas...consulter votre médecin.

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  • Quelle solution?
    Malgré quelques symptômes communs ( douleurs, ballonnements, flatulences...), il ne faut pas confondre l'intolérance au lactose et l'allergie aux protéines de lait de vache. l'intolérance au lactose désigne l'incapacité de l'enfant ( c'est rare) ou de l'adulte à digérer ce sucre naturellement présent dans le lait.

    Ce problème résulte d'un déficit en lactase, une enzyme digestive. Le système immunitaire n'est pas mobilisé, et les symptômes sont gênants mais en général bénins. En revanche, les manifestations déclenchées par le système immunitaire dans le cadre de l'allergie aux protéines de lait de vache , ou APLV, peuvent être dermatologiques, digestives, et aller de l'urticaire jusqu'au choc anaphylactique, heureusement exceptionnel.


    C'est l'allergie alimentaire la plus fréquente avant 6 mois et elle survient en général lors du passage au biberon. Le traitement de l'APLV repose sur l'éviction de tout aliment lacté; lait, beurre laitages, crème fraîche, fromage bref tout les aliments contenant du lait. Bien lire les étiquettes des petits pots et tout emballages des aliments destinés au bébé.


    Votre médecin sera à même de prescrire ce qu'il convient pour votre enfant. Un soupçon?, la visite du médecin s'impose. 
    Je suis intolérante aux protéines de lait de vache,mon fils est allergique aux protéines de vache. Nous savons faire la différence. Il faut être prudent dans l'achat de gâteaux, de bonbons, de légumes, de viandes, de charcuteries et j'en passe car du lait les industrie et mettent partout.
    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  •  Don d'organes par défaut depuis le 1 er janvier 2017, sauf si le refus est explicité et signifié.
    9000, chaque semaine, c'est le nombre moyen d'inscriptions sur le Registre national des refus depuis l'entrée en vigueur de la loi ( contre 300 en 2016).
    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

    votre commentaire
  • Depuis le 1er janvier, l'épandage de produits phytosanitaires chimiques est interdit dans les parcs, jardins publics, forêt, ronds-points et espaces verts. Alors que les preuves s'accumulent pour désigner l'exposition excessive à ces produits comme impliquée dans de nombreux problèmes sanitaires
    ( infertilité, cancers, troubles neurologiques...) et environnementaux ( algues vertes diminution des populations d'abeilles...), cette décision représente évidemment une bonne nouvelle. Sa portée est toute relative.
     

    D'après un rapport sénatorial de 2012, 1%  seulement des pesticides déversés sur le territoire français , l'était dans des lieux publics. Les agriculteurs, qui en restent de très loin les premiers  utilisateurs, y ont recours, quand à eux, toujours d'avantage ( 5, 8% supplémentaire entre les périodes 2011-2013 et 2012-2014, d'après le ministère de l'agriculture).


     Pourtant les promesses Eco-phyto étaient de diminué de moitié les quantités épandues entre 2008-et-2018...Sachant, qu'une plus grande part de la population est exposée par la respiration et le contact direct aux pesticides des jardins publics...mais, ceux des champs, nous atteignent à travers l'alimentation ce qui, n'est pas moins inquiétant.

    Profitez des parcs et jardins oui mais...il ne faut pas oublié que nos bambins ne sont pas et ne seront pas à l'abri dans leurs aires de jeux, prudence donc.
    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique