• Dormir, besoin fondamental s'il en est.


    L'alternance veille/sommeil correspond à un cycle essentiel chez l'homme. Le sommeil occupe près d'un tiers de la vie d'un homme. Il se distingue de l'inconscience ( ou coma) car les réflexes sont conservés et la personne endormie réagit à la parole et au toucher. il permet de reconstituer la forme tant physique que psychique. Le repos musculaire quasi-complet, ainsi que le rêve, sont en effet indispensables à une bonne récupération.

    L'alternance entre la veille et le sommeil est commandée par certaines régions du cerveau qui prennent en compte des éléments internes au corps ( fatigue musculaire, sécrétion d'hormones...) et des éléments de l'environnement comme la succession lumière-obscurité ou les obligations du mode de vie ( horaires de travail).


    Le sommeil est composé de plusieurs cycles d'environ 1 h 30 à 2 heures chacun.

    Une nuit complète compte 4 ou 7 cycles. Chaque cycle comporte deux types de sommeil: le sommeil " lent" et le sommeil " paradoxal", appelés ainsi par les scientifiques en références à l'activité du cerveau telle que l'on peut la voir sur les enregistrements électro-encéphalographiques. Le sommeil " Lent" il débute par une période de " somnolence" .

    Puis succède une phase dite de " sommeil lent léger" pendant laquelle l'activité du cerveau se ralentit, la respiration devient régulière, les muscles se détendent. Intervient alors une phase de " sommeil lent profond" durant laquelle le corps et le cerveau sont totalement au repos.
    Le sommeil " lent" permet la récupération de l'organisme.

    Le sommeil " paradoxal" Ce sommeil profond est suivi du sommeil dit " paradoxal" qui est la phase du rêve et qui doit son nom à un véritable paradoxe: alors que le sommeil est encore très profond ( le réveille est difficile à obtenir, le corps est très détendu), le cerveau fonctionne énormément, de nombreux mouvements des yeux peuvent être observés et la respiration devient irrégulière.


    C'est pendant cette phase qu'a lieu le traitement des informations contribuant à notre équilibre psychique. A la fin de cette dernière période de sommeil " paradoxal" le dormeur entame un nouveau cycle à son début en retombant dans une phase de " sommeil lent léger", phase pendant laquelle un réveil est possible. La phase d'éveil qui suit peut être très courte et inconsciente ou alors plus longue, voire complète lorsque le repos est achevé.


    Dormir normalement! Pour être de bonne qualité, le sommeil doit débuter par les deux premières phases d'un cycle: c'est à dire les phases de " somnolence", puis de " sommeil lent léger". Si quelque chose s'oppose à la sensation d'assoupissement, il faudra attendre le cycle suivant pour pouvoir entrer dans le sommeil. La durée des cycles de façon générale, et celle de la phase de " sommeil lent léger" en particulier, varient en fonction des individus.
     

    En revanche, la durée du " sommeil lent profond" et surtout du " sommeil paradoxal" est à peu près la même chose chez tous les individus. Enfin, la durée du sommeil change avec l'âge. Un nouveau-né dor 16 à 19 heures par jour. Il va ensuite peu à peu prolonger ses temps d'éveil en les faisant coïncider avec les périodes de lumière du jour et la phase d'éveil des adultes l'environnant.


    Un adulte quand à lui , dort en moyenne 8 heures par jour, même si cette durée est très variable d'un individu à l'autre. En effet, les besoins ne sont pas toujours les mêmes: chaque individu cherche, pendant le sommeil, à " récupérer" de ses dépenses mentales et physiques qui peuvent avoir été plus ou moins importantes pendant la journée. C'est pourquoi il est possible qu'avec l'âge, l'activité devenant moins importante, les besoins en sommeil diminuent. Certaines personnes conservent cependant toute leur vie leur " sommeil de bébé"! Il n'y a pas de "nuit type".
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  • Rapportent leurs médicaments non utilisés ou périmés en pharmacie,
    contre 66% en 2012.
    Un beau geste pour la planète, et surtout,
    à continuer.
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  • Diagnostic plus affiné, matériel de pointe et prise en charge post-opératoire sont des avancées thérapeutiques majeures dont les femmes commencent à bénéficier.

    On le sait depuis des années, mais le message a pourtant du mal à passer: les maladies cardio-vasculaires restent un fléau largement sous-estimé chez les femmes, qui sont toujours peu consciente des risques.

    A  la question: " De quoi avez-vous peur de mourir?", toutes mentionnent le cancer du sein, alors que la maladie cardio-vasculaire est leur première cause de mortalité et tue dix fois plus. Avec en tête l'AVC, suivi de l'insuffisance cardiaque et de l'infarctus du myocarde ( IDM).

    La mort subite de cause cardiaque touche 2,4 femmes sur 10000 chaque année aux Etats-Unis. Et elles sont touchées de plus en plus jeunes et de plus en plus fortement. Elles paient plus cher leur mode de vie à risque. En effet, 30% des femmes fument ( 50% entre 20 et 25 ans), 50% sont en surpoids ou obèses, avec l'idée tenace-et qui leur porte préjudice- que leurs hormones féminines les protègent envers et contre tout.

    Or, certains facteurs de risques sont plus néfastes chez la femme que chez l'homme ( tabac, diabète, stress, hypertension, dépression, sédentarité, fibrillation atriale) ou spécifiques ( prè-éclampsie, migraine avec aura, diabète gestationnel, contraception, ménopause). Le nombre d'hospitalisations pour un infarctus du myocarde a progressé chez les femmes jeunes, précise le Dr Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHU de Lille, et tout particulièrement sur la tranche d'âge de 45-54 ans.

    Cette envolée s'explique probablement par l'association pilule-tabac de plus en plus fréquente. " d'ailleurs, un syndrome coronarien sur deux avant 50 ans est dû au tabagisme.

    Un matériel de pointe adapté.Les artères de la femme sont plus petites que chez l'homme et, de ce fait, elles se bouchent plus rapidement. Les stents actifs de dernière génération ( ce sont des petits ressorts en métal placés dans les artères afin de maintenir un diamètre suffisant pour un flux sanguin optimal, et qui libèrent un principe actif), disponible depuis 5 ans environ, sont enfin plus souvent utilisés chez la femme.

    " Ces prothèses sont nettement plus efficaces que les premières générations, assure le cardiologue Stéphane Manzo-Silberman de l'hôpital Lariboisière, à Paris. Et leur bénéfice est encore plus marqué chez la femme que chez l'homme, comme l'a montré SPIRIT WOMEN, une des trop rares études basées, sur les lésions coronaires chez la femme." AVC et Infarctus du myocarde, les signes qui doivent alerter.

    AVC: difficulté à parler, à bouger un bras ou une jambe.

    On gagne de précieuse minutes en appelant le 15, sans passer par les urgences ou le médecin traitant", souligne le Dr Manzo-Silberman, cardiologue. Infarctus du myocarde:  chez les femmes, les symptômes peuvent être atypiques. En plus d'un essoufflement à l'effort et d'une grosse fatigue, des douleurs à l'estomac ou à la mâchoire, avec des palpitations ou sans palpitations, l'oppression thoracique classique n'est pas toujours prépondérante ...mais il faut y penser en cas de douleur forte et inhabituelle dans la poitrine, surtout à l'effort.

    Un diagnostic plus poussé.

    Chez la femme, en particulier de moins de 50 ans, il existe des formes d'infarctus du myocarde appelée " dissections spontanées" ( du sang s'infiltre dans la paroi de l'artère), parfois difficiles à mettre en évidence. En outre, dans 10 à 25 % des infarctus du myocarde, la coronarographie habituelle ne permet pas de retrouver l'origine. " Le développement de l'imagerie endo-coronaire ( images de l'intérieur de la paroi artérielle), de l'échographie endo-coronaire ( IVUS) ou de la tomographie par cohérence optique ( OCt) permet d'affiner encore le diagnostic, et de soigner les femmes.

    Mesdames, on pousse la porte du médecin et on pose les bonnes questions...c'est pour votre  Santé, alors...pensez-y.
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  • Au  XXIe siècle, la science moderne a prouvé que notre santé dépend largement de ce que nous mettons en oeuvre pour nous-mêmes, et non plus seulement des médicaments prescrits par le médecin.
    Chacun de nous a besoin de savoir comment restaurer naturellement son équilibre corporel tout en allant puiser dans ce que la médecine classique a de meilleur à offrir...
    David Servan-Schreiber.

    La Santé, notre atout majeur.

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  • une petite photo.

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